Le coût du soudage, comme celui de n'importe quel autre processus industriel, comprend le coût du travail, des matériaux et équipements, et des frais généraux.
Typiquement, le soudage avec fil électrode-fusible d'un acier de quelques 6 mm d'épaisseur nécessitera un chanfreinage, particulièrement coûteux en termes de temps, de matériel, et même d'installations, avec la nécessité en plus de devoir être effectué dans des zones dédiées, adaptées aux émissions sonores et à d'autres aspects santé/sécurité au travail.
Afin de garder la maîtrise de ses dépenses, il est conseillé de régulièrement remettre en cause le choix du procédé de soudage utilisé. Des procédés tels que le soudage sous laitier ou le soudage sous flux peuvent permettre de s'affranchir de chanfreins et être mis en œuvre sur bords droits. Ils nécessitent toutefois l'emploi de flux, qui eux aussi ont un coût, et nécessitent du travail supplémentaire, puisqu'il conviendra presque toujours de retirer le laitier une fois l'assemblage réalisé.
Les torches MIG/MAG avec électrodes en tandem ou autres systèmes bi-fils sont quant à eux capables d'accroître le taux de dépôt et sont plus aisément automatisables, mais peuvent néanmoins nécessiter une préparation des bords à souder ou le recours à des modes opératoires multipasses pour les fortes épaisseurs.
Compte tenu de tous ces éléments, cet article passe en revue tous les avantages du soudage hybride plasma-MIG pour diverses applications.
Auteur(s) : BAR I.
- Affiliation(s) : Weldobot USA Inc., Holly
- Pays : Etats-Unis
- Source : Welding Journal, vol.101, n°6, juin 2022, pp. 26-28 (3 pages) , en anglais
- Cote ISDOC : WJ202206.26-28