Avec leur succès, la "fabrication additive" et "l'impression 3D" sont un peu devenues des lieux communs. Bien que la terminologie et l'essentiel des technologies soient relativement récentes, la réalisation de structures tridimensionnelles en métal fondu par rechargement existe depuis de nombreuses années, et de tels composants sont en service dans les secteurs pétrolier, des canalisations de transport et de l'énergie en général depuis des décennies. Cependant, les chaînes d'approvisionnement globales sont devenues incertaines et subissent des interruptions pour le moins fréquentes, menant à des interruptions de production au sein de nombreuses entreprises.
Dans un rapport récent, le ministère américain de la défense a fait remarquer que la production de composants moulés ou forgés constitue l'un des quatre points cruciaux dans la supply chain américaine. Ceci est particulièrement tangible pour ce qui est des assemblages constitués d'aciers, d'alliages de nickel, d'aciers inoxydables ou encore d'aciers au chrome-molybdène. Avec un nombre de soudeurs compétents en constante diminution, la fabrication additive de matériaux métalliques a sans le moindre doutes un rôle particulier à jouer à l'avenir, comme le suggèrent les arguments mis en avant dans le présent article.
- Auteur(s) : NARAYANANB K., MELFI T.
- Affiliation(s) : The Lincoln Electric Co
- Pays : Etats-UnisSource : Welding Journal, n°9, septembre 2022, pp. 30-32 (3 pages) , en anglais
- Cote ISDOC : WJ202209.30-32