Cet article rapporte une évaluation globale de la tenue en fatigue de trois mâts d'éoliennes identiques, de 100 m de hauteur, après 12, 13 et 15 ans de service, respectivement.
Un procédé de contrôle non-destructif particulier, dénommé CFM (Coercive Force Method) fût employé pour mesurer les caractéristiques magnétiques du métal, en particulier sa force coercitive. Il fut ainsi possible d'identifier les zones les moins résistantes et présentant le plus haut degré de fatigue, en corrélation avec les caractéristiques propres de chaque mât. Sur la base de ces éléments, les durées de vie résiduelles des éoliennes furent estimées.
Durant leur exploitation, les caractéristiques du métal de chaque éolienne évoluent de manière distincte, et la durée d'exploitation n'est bien entendu pas le seul facteur à prendre en considération. Des moyens pour améliorer la fiabilité des mâts d'éoliennes dès leur fabrication furent identifiés, notamment en matière de conception.
- Il ressort de cette étude que la méthode CFM s'avère très efficace pour prévenir les ruptures par fatigue et pour évaluer tout ou partie de ce type de structure à des fins de maintenance. Suite à une rupture, elle permet en outre de clarifier ses causes. Cette technique est simple à mettre en œuvre, facilement automatisable et très peu coûteuse et sans doute la plus efficace pour le monitoring des phénomènes de fatigue globaux ou localisés.
Auteur(s) : BEZLYUDKO G., SOLOMAKHA R., SAVLUK S., LUKINA A. - Affiliation(s) : Special Scientific Engineering, Kharkiv, CM Diagnostics, Krakow, National Technical University Kharkiv Polytechnic Institute
- Pays : Ukraine, Pologne
- Source : Materials Evaluation, Vol. 79, n°3, mars 2021, pp. 285-298 (4 pages) , en anglais
- Cote ISDOC : ME202103.285-298